Le « la » d’Antoine Sébastian et de sa formation pour le Montr’Ail
Sport et musique populaire. Un joyeux mélange des genres.
Portrait de musicos
Les plus âgés ont connu les ivresses musicales des six jours de Paris et le mythique accordéon d’Yvette Horner qui rythmait les folles sarabandes des coureurs au Vél’ d’Hiv’. Antoine Sébastian et sa formation ont su donner au Montr’Ail de Courir Nature la touche musicale devenue indispensable à l’approche des derniers hectomètres et surtout au passage de la fosse remplie d’eau. L’association le Traquinet avait inauguré les intermèdes musicaux, lors de l’apéritif de sa promenade gourmande. Les responsables de Courir Nature les ont adoptés avec bonheur
Antoine et son « brasse » band aquatique
Antoine présente ses coéquipiers : « Gilbert Cattoz est à la grosse caisse, Bastien au wash board, Joël à la contrebasse et moi à la clarinette. »
Et à chaque passage des coureurs liés au poignet par une ficelle, au moment du plongeon qui déchaînait l’hilarité de la foule, le quatuor enchaînait des morceaux d’accompagnement. On a entendu des spectateurs réclamer plus de punch. « Arrêtez avec Les Amants de Saint-Jean ou Petite fleur, de Sydney Bechet… » Antoine et son « brasse » band aquatique envoyaient alors des rythmes endiablés du répertoire jazzy pour bouter les concurrents hors de l’eau. Antoine Sébastian est intarissable pour parler de ses musiciens. « J’ai connu Cattoz il y a 50 ans lors de l’animation des joutes givordines. Bastien, lui aussi de Givors, m’a séduit avec sa planche à laver grattée avec deux petites cuillères.
Joël, un adhérent de Courir Nature, s’est mis à la contrebasse dernièrement. Je les accompagne à la clarinette qui couvre le chant des oiseaux. L’ambiance musicale se marie parfaitement avec les efforts sportifs portés par la foule enthousiaste. »
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